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Les pays satellites de l’URSS

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1. Des « démocraties populaires » soumises à l’URSS
a. Définition
Une question de vocabulaire tout d’abord. Il est d’usage de parler de pays « satellites » car l’image est parlante : on évoque des pays réduits à tourner autour de la grande URSS.

On parle aussi de « démocraties populaires » : il s’agit là de l’expression consacrée que ces pays utilisaient pour se désigner face à des démocraties non « populaires », sous-entendu « bourgeoises ». Il est préférable d’utiliser les guillemets, car ce n’étaient pas des démocraties, et le peuple y était plus soumis qu’acteur…

 

b. La domination soviétique
Ces pays correspondent géographiquement à une grande partie de l’Est de l’Europe qui a été « libérée », puis occupée par l’armée Rouge : Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Hongrie, Bulgarie, puis RDA. Sans oublier deux cas un peu à part : la Yougoslavie et l’Albanie.

Les Soviétiques prennent peu à peu le contrôle dans ces pays : l’armée Rouge les occupe et les partis communistes éliminent progressivement les autres partis politiques. Dès lors, les élections deviennent parfaitement formelles, et sans grands enjeux. Ce processus s’étale entre 1946 et 1948. C’est en 1948 que se déroule le coup de Prague qui voit le président libéral Benès obligé de quitter le pouvoir.

Dans ces pays sont rapidement appliqués les principes en vigueur en URSS : collectivisation des terres, nationalisations des entreprises…

Une organisation économique, le CAEM (Conseil d’assistance économique mutuelle), aussi appelée COMECON est crée en 1949 : il met les pays « satellites » au service de l’économie soviétique. Un pacte militaire en 1955, le pacte de Varsovie, sera le pendant de l’OTAN (organisation militaire occidentale autour des Etats-Unis).

Par ailleurs, par le biais d’épurations terribles, d’exécutions, ces pays connaissent dès lors un régime totalitaire comparable à celui qui prévalait en URSS.

 

2. Des contestations à la Perestroïka
On doit mettre à part la contestation très précoce (dès la fin des années 1940) de la Yougoslavie de Tito, première entorse à l’unité du bloc communiste.

A la mort de Staline, en mars 1953, certains espèrent un dégel de la situation, mais la révolte hongroise de 1956 est écrasée de manière brutale (novembre 1956), tout comme l’avait été le soulèvement d’ouvriers de Berlin Est en 1953.

La construction du mur de Berlin en août 1961 montre à quel point la situation politique reste figée.

En 1968, la contestation est cette fois du côté de la Tchécoslovaquie. C’est le libéral Dubcek qui est au premier rang. Il prône un « socialisme à visage humain ». Mais sa révolte contre la domination soviétique sera également réprimée après l’arrivée sur le territoire tchèque des troupes du pacte de Varsovie. On peut sur ce thème regarder particulièrement les photographies de Koudelka, à juste titre célèbres.

L’initiative viendra dès lors de la Pologne, avec la création dans les années 1970 du syndicat Solidarnosc (Solidarité) par Lech Walesa. L’élection d’un polonais sous le nom de Jean-Paul II comme nouveau pape à Rome en 1978 donne une énergie supplémentaire à ce mouvement contestataire. Ce mouvement a un grand écho en Occident.

Elu en 1985, Michael Gorbatchev, le nouveau Secrétaire général du Parti Communiste soviétique lance une politique baptisée Perestroïka. Il entend sauver le système en le modernisant.
A la fin des années 1980, les uns après les autres les régimes communistes tombent, la Hongrie en 1989-1990, l’Allemagne un peu après la chute du mur, intervenue le 9 novembre 1989…

Les régimes démocratiques qui succèdent à ces dictatures ont cependant du mal à s’imposer.

Au long des années 1990, on voit les partis communistes perdurer, des partis libéraux imposer des mesures de modernisation économique souvent difficilement vécues par les populations.

Pourtant en 2004, la majorité de ces pays intègrent l’UE, reprenant une place au cœur de l’Europe que leur sujétion forcée à l’URSS leur avait fait perdre.

 

L’essentiel

Les pays satellites de l’URSS (Pologne, Roumanie, Tchécoslovaquie, Hongrie, Bulgarie, RDA, Yougoslavie et Albanie) ont connu, sous la domination soviétique, un régime totalitaire comparable à celui qui prévalait en URSS.

A partir des années 1950, des contestations s’élèvent dans ces pays. Elles seront d’abord réprimées (révolte hongroise en 1956). Avec l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev en 1985, une politique basée sur la modernisation du système est mise en place : la Perestroïka. Les régimes communistent tombent à partir de la fin des années 1980.

En 2004, la majorité des pays satellites de l’URSS ont intégré l’UE.

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