Répartition des êtres vivants selon les conditions de vie locale
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Objectif
Dans l'environnement proche, on peut rencontrer de
nombreux êtres vivants d'espèces
différentes. Chacun d’entre eux y occupe une
place bien précise. Comment ces êtres vivants se
répartissent-ils dans chaque milieu de vie ?
De quels facteurs physiques la répartition dépend-elle ?
De quels facteurs physiques la répartition dépend-elle ?
1. Variation locale des conditions de vie et
répartition des êtres vivants
Chaque milieu de vie abrite des êtres vivants
variés. Ceux-ci y habitent selon leurs
exigences, leurs
besoins et leurs
préférences.
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Doc. 1. Milieu de vie et répartition de quatre êtres vivants. |
a. Exigences et besoins des êtres vivants
Les êtres vivants occupent
un milieu de vie répondant à leurs
exigences et comblant leurs besoins. Ce
milieu les alimente et leur assure un support
convenable pour s’abriter.
Exemple
Le lombric s’enfonce dans le sol pour se protéger de la lumière qui le déshydrate et il avale de la terre pour se nourrir.
Exemple
Le lombric s’enfonce dans le sol pour se protéger de la lumière qui le déshydrate et il avale de la terre pour se nourrir.
b. Préférences des êtres vivants
Chaque être vivant exprime des
préférences.
Exemples
Le cloporte, l’escargot et la mousse préfèrent l’humidité et l’obscurité, tandis que le lézard recherche la sécheresse et la lumière. L’algue comme les hippopotames choisissent des lieux humides.
La mousse et le lichen se développent indifféremment sur les murs, les tuiles, les morceaux de bois et les rochers contrairement au pissenlit qui ne pousse que sur un sol.
Exemples
Le cloporte, l’escargot et la mousse préfèrent l’humidité et l’obscurité, tandis que le lézard recherche la sécheresse et la lumière. L’algue comme les hippopotames choisissent des lieux humides.
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Doc. 2. Milieux de vie du lézard et de l'hippopotame. |
La mousse et le lichen se développent indifféremment sur les murs, les tuiles, les morceaux de bois et les rochers contrairement au pissenlit qui ne pousse que sur un sol.
c. Faculté d’adaptation des êtres
vivants
Cependant, certains êtres vivants sont capables
de s’adapter aux milieux
hostiles. Ils résistent aux conditions
de vie difficiles : résistance au manque
d’eau temporaire pour la patelle (coquillage en
forme de chapeau chinois) et pour certaines algues,
résistance au dessèchement pour
d’autres algues.
Exemple
À marée basse, la littorine (escargot des rochers en bord de mer) se cache sous les algues tandis que la crevette peuple alors les flaques d’eau.
Exemple
À marée basse, la littorine (escargot des rochers en bord de mer) se cache sous les algues tandis que la crevette peuple alors les flaques d’eau.
2. Caractéristiques physiques du milieu
La répartition des êtres vivants dépend
de certaines caractéristiques physiques du
milieu : le sol, l’eau, la température et
l’éclairement.
a. Le sol
Le sol abrite de nombreux
êtres vivants, le plus souvent
microscopiques, qui y trouvent des
conditions de vie convenant à leurs exigences
(obscurité et humidité) et à leurs
besoins (air, eau, aliments). Il représente un
support convenable et indispensable
pour certaines plantes, qui s’y fixent et y
prélèvent leurs
aliments. Certains végétaux, en revanche,
n'ont pas besoin d'un sol : le
lichen et la mousse, par exemple,
préfèrent un mur nu.
b. L’eau disponible
L’eau,
élément minéral
indispensable aux êtres vivants, se
trouve partout. Elle est douce ou
salée. Les êtres vivants
la choisissent en fonction de leurs exigences. Les
amphibiens la préfèrent douce ;
l’étoile de mer, la littorine, le hareng
et la majorité des algues la
préfèrent salée.
Dans les régions semi-désertiques, autour des oasis, des sources souterraines ou des petites rivières permettent les cultures. Les animaux et les Hommes peuvent y trouver de la nourriture. De plus, la température élevée favorise l'abondance de la végétation. Dans les déserts, la vie se développe malgré tout et les êtres vivants doivent souvent faire des kilomètres pour venir s’abreuver.
Dans les régions semi-désertiques, autour des oasis, des sources souterraines ou des petites rivières permettent les cultures. Les animaux et les Hommes peuvent y trouver de la nourriture. De plus, la température élevée favorise l'abondance de la végétation. Dans les déserts, la vie se développe malgré tout et les êtres vivants doivent souvent faire des kilomètres pour venir s’abreuver.
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Doc. 3. Les éléphants parcourent des kilomètres pour s'abreuver. |
c. Température et éclairement
La température et l’éclairement,
deux facteurs physiques
importants du climat, influencent la
répartition des êtres vivants en un lieu
donné. Certains arbres fruitiers ne poussent que
dans des lieux à température
élevée tandis que d’autres
préfèrent les régions à
basse température.
Par exemple, le pommier pousse dans toute la France alors que l’abricotier préfère la Provence. Dans les sous-bois, où les rayons du soleil pénètrent moins, la végétation est clairsemée, mais la fougère y pousse. En plein soleil, en revanche, la végétation est plus serrée et le coquelicot s’y plaît.
La crevette d’eau douce s’abrite sous les pierres des ruisseaux tandis que le poisson perroquet ne survit que dans des eaux chaudes.
Par exemple, le pommier pousse dans toute la France alors que l’abricotier préfère la Provence. Dans les sous-bois, où les rayons du soleil pénètrent moins, la végétation est clairsemée, mais la fougère y pousse. En plein soleil, en revanche, la végétation est plus serrée et le coquelicot s’y plaît.
La crevette d’eau douce s’abrite sous les pierres des ruisseaux tandis que le poisson perroquet ne survit que dans des eaux chaudes.
L'essentiel
Les êtres vivants occupent un milieu selon leurs
exigences (éclairement, température,
humidité), leurs besoins (aliments, air, eau)
et leurs préférences. Cependant, ils
présentent parfois des facultés
d’adaptation aux milieux de vie.
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