Les ratios significatifs
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Les principaux agrégats de la comptabilité
nationale permettent de mettre en évidence des ratios
(rapports significatifs entre deux grandeurs) permettant
d’évaluer les performances de
l’économie nationale. Ces ratios sont en
général répertoriés par grands
secteurs institutionnels. Chacun des ratios est illustré
de sa valeur pour la France en 2006 ainsi que de la façon
dont il faut interpréter ce chiffre.
1. Les ratios des ménages
En France, en 2006, les ménages épargnent 13 % de leur revenu.
En France, en 2006, les ménages consomment environ 87% de leur revenu.
Remarque : l’épargne étant la part du revenu non consommée, on a bien :
propension à consommer + taux d’épargne = 100 %
Tout le revenu des ménages est donc soit épargné soit consommé.
2. Les ratios des entreprises
En France, en 2006, 40 % de la richesse créée par les sociétés non financières étaient distribués sous forme de profit ; on parle également en général de taux de profit.
En France, en 2006, l’investissement représentait 17 % de la richesse créée par les sociétés non financières.
En France, en 2006, les profits des SNF leur permettaient de financer la totalité de leurs investissements et d’avoir encore des ressources disponibles à distribuer (101 %).
3. Les ratios des administrations
En France, en 2006, l’État prélevait moins d’un tiers (27,3 %) de la richesse produite pour financer les productions des administrations publiques (infrastructures, éducation…).
En France, en 2006, les administrations publiques et de Sécurité sociale prélevaient 45,4 % de la richesse produite pour financer les productions des administrations publiques (infrastructures, éducation…) et la protection sociale (indemnisation des risques sociaux et assurance maladie).
4. Les ratios du commerce extérieur
En France, en 2006, les recettes issues des exportations couvraient plus de la totalité des dépenses générées par les importations (105 %). Le commerce extérieur de la France était donc créateur net de richesse.
En France, en 2006, les importations représentaient environ 24,5 % des ressources disponibles.
En France, en 2006, les exportations généraient environ 25,8 % des richesses créées.
En France, en 2006, le commerce extérieur représentait 25,1 % du volume global de l’activité économique de la France.
L’essentiel
La mesure de l’activité économique d’une nation nécessite l’utilisation de ratios. En effet, les grandeurs nominales brutes n’apportent que peu d’informations. Par exemple, une FBCF de 160,2 milliards d’euros ne dit pas grand-chose sur l’effort d’investissement au niveau national. Par contre, rapportée à une autre grandeur, à un indicateur global, la VA pour le taux d’investissement, elle permet de conclure que l’on a affaire à un taux d’investissement relativement faible (16,8 %).
La mesure de l’activité économique d’une nation nécessite l’utilisation de ratios. En effet, les grandeurs nominales brutes n’apportent que peu d’informations. Par exemple, une FBCF de 160,2 milliards d’euros ne dit pas grand-chose sur l’effort d’investissement au niveau national. Par contre, rapportée à une autre grandeur, à un indicateur global, la VA pour le taux d’investissement, elle permet de conclure que l’on a affaire à un taux d’investissement relativement faible (16,8 %).
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