Les stratégies d'alliance et de concentration
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1. Différents types de rapprochements
stratégiques
a. Les formes de concentration
Dans le but d'accroître leurs moyens financiers,
techniques et humains, les entreprises développent
des stratégies de concentration. Celles-ci
reposent sur trois logiques :
• les concentrations
horizontales regroupent des
sociétés qui ont la même
activité. L'objectif est d'augmenter les parts
de marché et de profiter des économies
d'échelle (exemple : fusion de BNP et
Paribas…).
• les concentrations verticales associent des entreprises qui ont des activités complémentaires au sein d'un processus de fabrication (par exemple l'extraction, le raffinage et la distribution de pétrole). Cela permet de maîtriser la chaîne de production et d'éliminer les intermédiaires.
• les concentrations conglomérales associent des firmes n'ayant aucun lien autre que financier. C'est le cas du groupe Bouygues (TV, téléphonie et BTP). Il s'agit alors de diversifier les risques et les sources de profits.
Néanmoins, la réussite de ces
opérations est parfois limitée. Les
avantages spécifiques de chaque firme peuvent
diminuer, les compétences sont parfois difficiles
à capter et à utiliser, et la diffusion de
l'innovation peut être freinée.• les concentrations verticales associent des entreprises qui ont des activités complémentaires au sein d'un processus de fabrication (par exemple l'extraction, le raffinage et la distribution de pétrole). Cela permet de maîtriser la chaîne de production et d'éliminer les intermédiaires.
• les concentrations conglomérales associent des firmes n'ayant aucun lien autre que financier. C'est le cas du groupe Bouygues (TV, téléphonie et BTP). Il s'agit alors de diversifier les risques et les sources de profits.
b. Les alliances : une nouvelle
stratégie
Face aux difficultés que suscitent les
concentrations classiques, les alliances et les partenariats se sont largement
développés. Il s'agit d'associations entre
plusieurs entreprises autonomes qui choisissent de mener
ensemble un projet industriel ou commercial, pour
profiter des compétences propres à chacune
ou limiter les coûts.
Les alliances renvoient davantage à des pratiques industrielles de long terme. Certains constructeurs automobiles ont ainsi choisi de fabriquer à partir d'une même plate-forme des véhicules vendus sous des marques différentes : c'est le cas de la Peugeot 806 et du Fiat Ulysse par exemple.
Les partenariats renvoient plus fréquemment à une logique commerciale et de court terme. Afin de proposer la plus large offre de destinations et de fidéliser leur clientèle, les compagnies aériennes se regroupent ainsi en réseaux à l'échelle mondiale.
Les alliances renvoient davantage à des pratiques industrielles de long terme. Certains constructeurs automobiles ont ainsi choisi de fabriquer à partir d'une même plate-forme des véhicules vendus sous des marques différentes : c'est le cas de la Peugeot 806 et du Fiat Ulysse par exemple.
Les partenariats renvoient plus fréquemment à une logique commerciale et de court terme. Afin de proposer la plus large offre de destinations et de fidéliser leur clientèle, les compagnies aériennes se regroupent ainsi en réseaux à l'échelle mondiale.
2. Une accélération des processus
a. La croissance externe supplée à une
croissance interne
La croissance interne
consiste à s'appuyer sur ses propres moyens
pour prospérer. Les entrepreneurs font alors appel
à leur savoir-faire, à leur
expérience et à leur capacité
productive propre.
Pour financer leur développement, ils recourent à l'autofinancement, l'emprunt ou encore l'augmentation du capital social des sociétés. Cette forme de croissance trouve rapidement ses limites aujourd'hui : il y a souvent insuffisance de financement.
C'est pourquoi on assiste fréquemment à une croissance externe. Cela désigne l'ensemble des procédures financières de rapprochement entre plusieurs entreprises par fusion ou absorption.
Dans tous les cas, une prise de participation dans le capital ou un échange d'actions conduisent à accroître les parts du marché du nouveau groupe, à s'accaparer une technologie ou un réseau de distribution. C'est la stratégie choisie par exemple par Danone, lorsqu'il rachète Evian, Lu et quelques autres.
Pour financer leur développement, ils recourent à l'autofinancement, l'emprunt ou encore l'augmentation du capital social des sociétés. Cette forme de croissance trouve rapidement ses limites aujourd'hui : il y a souvent insuffisance de financement.
C'est pourquoi on assiste fréquemment à une croissance externe. Cela désigne l'ensemble des procédures financières de rapprochement entre plusieurs entreprises par fusion ou absorption.
Dans tous les cas, une prise de participation dans le capital ou un échange d'actions conduisent à accroître les parts du marché du nouveau groupe, à s'accaparer une technologie ou un réseau de distribution. C'est la stratégie choisie par exemple par Danone, lorsqu'il rachète Evian, Lu et quelques autres.
b. Le cadre de la mondialisation
accélère les mouvements de rapprochement
L'amplification des rapprochements industriels et
commerciaux illustre la prise de
contrôle des entreprises par les marchés
financiers. La gestion des grandes firmes est
désormais tributaire d'impératifs de
rendement du capital social, distribué sous
la forme de dividendes notamment.
Ce mouvement est aussi accéléré par la mondialisation des économies : les échanges commerciaux internationaux se sont développés avec, pour conséquence, l'émergence de véritables firmes transnationales, présentes sur l'ensemble du globe.
Ce mouvement est aussi accéléré par la mondialisation des économies : les échanges commerciaux internationaux se sont développés avec, pour conséquence, l'émergence de véritables firmes transnationales, présentes sur l'ensemble du globe.
L'essentiel
On assiste aujourd'hui à une forte tendance à la concentration des
entreprises. Cette croissance externe semble
s'accélérer par le mouvement de
mondialisation des économies.
Les modes de concentration diffèrent alors selon l'objectif économique : il faut distinguer les concentrations horizontales, verticales et conglomérales.
Les alliances et partenariats d'entreprises, qui permettent de mettre en commun un savoir-faire ou un réseau commercial, se développent aussi amplement.
Les modes de concentration diffèrent alors selon l'objectif économique : il faut distinguer les concentrations horizontales, verticales et conglomérales.
Les alliances et partenariats d'entreprises, qui permettent de mettre en commun un savoir-faire ou un réseau commercial, se développent aussi amplement.
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