La Guerre des Gaules

Après une brève description géographique de la Gaule, César raconte les migrations des Helvètes (tribu celtique) en Gaule ; ils sont pourchassés et repoussés dans leur ancienne patrie (approximativement au Nord-Est du lac de Genève) par les Romains.

Les Germains tentent de faire des incursions de plus en plus fréquentes en Gaule, mais César décide d'y mettre un terme ; après de vaines négociations avec leur chef Arioviste, les Romains et les Germains s'affrontent au Nord-Est de Vesontio (Besançon). Les Germains sont battus.

Les Belges, qui se sentent menacés par les progrès des Romains, s'agitent à l'instigation des Gaulois mécontents. Ils forment une coalition pour s'opposer aux Romains. César marche rapidement contre eux, ce qui bouleverse leurs plans.

À la bataille de la Sambre, il remporte une victoire décisive sur les Nerviens (une tribu belge), qui sont presque tous exterminés. Pendant ce temps, Crassus, que César a envoyé vers l'Océan avec une légion, soumet les tribus de la côte atlantique, et toute la Gaule est temporairement pacifiée.

Les peuples de l'Armorique (= de la Bretagne actuelle) se soulèvent ; les Romains sont obligés de soutenir contre eux une véritable guerre navale, mais ils parviennent à détruire leur flotte. Pendant ce temps, non sans de rudes combats, Crassus soumet les Aquitains.

Quelques tribus germaniques envahissent la Gaule, mais sont battues par César près de la Meuse. César prolonge cette victoire en franchissant le Rhin pour montrer aux Germains la puissance de Rome.

Il organise sa première expédition en Bretagne (l'actuelle Angleterre), pays qui avait soutenu les Gaulois contre Rome. Une petite armée romaine débarque dans le Kent et se heurte à une violente résistance. La flotte de César subit de graves dommages lors d'une tempête. César retire ses troupes de Bretagne.

César envahit une nouvelle fois la Bretagne avec des troupes plus nombreuses. Après le débarquement des troupes, la flotte romaine est à nouveau endommagée par une tempête. César arrive jusqu'à la Tamise et s'empare de la place forte du chef Cassivellaunus, qui se soumet.

César prend des otages, fixe le tribu que la Bretagne devra payer chaque année puis retourne sur le continent.Pendant l'hiver, les Gaulois se soulèvent. Sous le commandement d'Ambiorix, les Éburons massacrent une garnison romaine et assiègent le camp de Quintus Cicero (le frère de Cicéron). Seule la progression rapide de César, venu de Samarobriva (Amiens), lui permet d'échapper au désastre.

Pendant l'hiver, d'autres révoltes ont lieu en Gaule. César entreprend plusieurs expéditions punitives dans le Nord-Est de la Gaule, notamment contre Ambiorix (chef des Éburons). Son royaume est dévasté, mais il réussit à s'enfuir.

Une compagnie de cavaliers germains franchit le Rhin pour piller ce qu'il reste dans le territoire d'Ambiorix, mais un de leurs prisonniers gaulois leur suggère d'attaquer Aduatuca, où sont entreposés les bagages de l'armée romaine. Au cours d'une attaque surprise, ils réussissent presque à s'emparer du fort, mais ils sont finalement repoussés.

Les Gaulois décident un soulèvement général. Vercingétorix, chef des Arvernes (qui ont donné leur nom à l'Auvergne), reçoit le commandement suprême de la coalition gauloise et menace la frontière de la Gaule Transalpine (= la France moderne). César quitte l'Italie en hâte et traverse les Cévennes au milieu de l'hiver, en attirant Vercingétorix au sud pour défendre l'Auvergne.

César se rend rapidement dans le territoire des Lingons (le pays de Langres) et rassemble ses troupes. Il assiège Avaricum (Bourges). Malgré les tentatives de Vercingétorix pour venir au secours de la ville, les Romains s'emparent de la ville et massacrent tous les habitants. César décide ensuite d'attaquer Gergovie, capitale des Arvernes. Mais l'assaut se solde par de lourdes pertes.
En outre, les Éduens, jusque-là fidèles à Rome, se préparent à se rebeller, ce qui incite César à retirer ses troupes de Gergovie et à marcher sur leur territoire.

L'armée romaine marche contre Vercingétorix, qui menace une nouvelle fois la Gaule Transalpine, puis elle le suit jusqu'à sa place forte d'Alésia. César assiège Alésia et, malgré les efforts d'une importante armée gauloise venue au secours de Vercingétorix, il s'empare de la place forte et fait prisonnier Vercingétorix après d'âpres combats.