Les contraintes d'intégrités
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Objectifs :
• définir les contraintes d’intégrité,
• prendre en compte les contraintes d’intégrité : type, clé primaire, clé étrangère,
• présenter les contraintes d’intégrité : domaine, relation, référence.
• définir les contraintes d’intégrité,
• prendre en compte les contraintes d’intégrité : type, clé primaire, clé étrangère,
• présenter les contraintes d’intégrité : domaine, relation, référence.
Qu’est-ce qu’une contrainte d’intégrité ? Comment prend-t-on en compte les contraintes d’intégrité ? Comment se présente ces contraintes ?
1. Une définition
Les contraintes
d’intégrité sont des
règles qui édictent les
propriétés que doivent respecter les
champs de la base de données (les champs
correspondent aux attributs du modèle relationnel) afin de
garantir leur cohérence,
leur pertinence et leur
validité.
2. Les différentes contraintes
d’intégrité
a. La contrainte de domaine
Toute valeur prise par un attribut dans le modèle
relationnel (ou champ dans la base de données) doit
appartenir à un domaine défini pour cet
attribut.
Cela revient à dire que chaque attribut doit prendre une valeur dans le domaine de valeurs.
Exemple : considérons l’association Jeunes auteurs en herbe, chaque membre doit avoir au moins 12 ans et au plus 25 ans. Si on construit la relation MEMBRE (nummembre, nommembre, prenommembre, agemembre, adressemembre). Dans l’attribut agemembre, on ne peut saisir un âge inférieur à 12 ans ou un âge supérieur à 25 ans.
Cela revient à dire que chaque attribut doit prendre une valeur dans le domaine de valeurs.
Exemple : considérons l’association Jeunes auteurs en herbe, chaque membre doit avoir au moins 12 ans et au plus 25 ans. Si on construit la relation MEMBRE (nummembre, nommembre, prenommembre, agemembre, adressemembre). Dans l’attribut agemembre, on ne peut saisir un âge inférieur à 12 ans ou un âge supérieur à 25 ans.
b. La contrainte de relation
Chaque relation dans le modèle
relationnel (ou champ dans la base de données) est
identifiée par une clé
primaire qui doit être unique et
non nulle. Donc, chaque tuple (ou
enregistrement dans la base de données) est
également identifié par une clé
primaire.
Exemple : « 32, Girard, Marie, 15ans, Orléans » est un tuple de la relation (ou enregistrement d’une table dans la base de données) MEMBRE.
Vérifions les deux propriétés de la clé primaire :
- premièrement, l’attribut (champ) nummembre permet d’identifier de façon unique chaque membre car un seul numéro est attribué par membre, contrairement au nom qui peut être porté par plusieurs personnes (d’une même famille par exemple).
- Deuxièmement, un membre dont l’attribut nummembre est vide (c’est-à-dire nul) signifie qu’il n’a pas été enregistré, donc il ne fait pas (ou plus) partie de l’association.
Exemple : « 32, Girard, Marie, 15ans, Orléans » est un tuple de la relation (ou enregistrement d’une table dans la base de données) MEMBRE.
Vérifions les deux propriétés de la clé primaire :
- premièrement, l’attribut (champ) nummembre permet d’identifier de façon unique chaque membre car un seul numéro est attribué par membre, contrairement au nom qui peut être porté par plusieurs personnes (d’une même famille par exemple).
- Deuxièmement, un membre dont l’attribut nummembre est vide (c’est-à-dire nul) signifie qu’il n’a pas été enregistré, donc il ne fait pas (ou plus) partie de l’association.
c. La contrainte de référence ou contrainte
d’intégrité référentielle
Les clés étrangères
permettent de relier les tables (ou relations) entre elles. Les
valeurs de ces clés étrangères sont incluses
dans le domaine de valeur de la clé primaire dont elles
sont issues.
Remarque : pour respecter la contrainte d’intégrité référentielle, la clé étrangère devra être de même taille et de même type que la clé primaire.
Exemple : Reprenons notre association Jeunes auteurs en herbe, chaque membre est parrainé par un auteur confirmé et le plus souvent reconnu au moins d’un point de vue régional. Ces auteurs composent la relation AUTEUR définie par les attributs suivants : numauteur, nomauteur, nummembre.
Les relations MEMBRE et AUTEUR sont donc reliées par l’attribut nummembre (c’est une clé étrangère). Par conséquent, les relations s’écrivent : MEMBRE(nummembre, nommembre, prenommembre, agemembre, adressemembre)
AUTEUR(numauteur, nomauteur, #nummembre).
Les valeurs de l’attribut « nummembre » de la relation MEMBRE sont obligatoirement incluses dans les valeurs de « #nummembre » dans la relation AUTEUR.
Remarque : pour respecter la contrainte d’intégrité référentielle, la clé étrangère devra être de même taille et de même type que la clé primaire.
Exemple : Reprenons notre association Jeunes auteurs en herbe, chaque membre est parrainé par un auteur confirmé et le plus souvent reconnu au moins d’un point de vue régional. Ces auteurs composent la relation AUTEUR définie par les attributs suivants : numauteur, nomauteur, nummembre.
Les relations MEMBRE et AUTEUR sont donc reliées par l’attribut nummembre (c’est une clé étrangère). Par conséquent, les relations s’écrivent : MEMBRE(nummembre, nommembre, prenommembre, agemembre, adressemembre)
AUTEUR(numauteur, nomauteur, #nummembre).
Les valeurs de l’attribut « nummembre » de la relation MEMBRE sont obligatoirement incluses dans les valeurs de « #nummembre » dans la relation AUTEUR.
L’essentiel
Les contraintes d’intégrité sont des règles que les attributs des relations doivent respecter afin d’assurer le bon fonctionnement du modèle.
Trois contraintes doivent être respectées : la contrainte de domaine, la contrainte de relation et la contrainte de référence, encore appelée la contrainte d’intégrité référentielle.
Tout d’abord, chaque attribut doit prendre une valeur dans le domaine de valeurs. Puis, chaque relation doit être identifiée par une clé primaire unique et non nulle. Enfin, Les valeurs des clés étrangères sont incluses dans le domaine de valeurs de la clé primaire dont elles sont issues.
Les contraintes d’intégrité sont des règles que les attributs des relations doivent respecter afin d’assurer le bon fonctionnement du modèle.
Trois contraintes doivent être respectées : la contrainte de domaine, la contrainte de relation et la contrainte de référence, encore appelée la contrainte d’intégrité référentielle.
Tout d’abord, chaque attribut doit prendre une valeur dans le domaine de valeurs. Puis, chaque relation doit être identifiée par une clé primaire unique et non nulle. Enfin, Les valeurs des clés étrangères sont incluses dans le domaine de valeurs de la clé primaire dont elles sont issues.
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