Vers une troisième révolution industrielle
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Objectif :La révolution industrielle
prend un nouvel essor à partir des années 1970. De
nouvelles technologies permmettent de relier les hommes entre eux
et d'avoir une mondialisation de l'économie. Pourtant,
cette évolution ne se fait pas sans conséquence.
1. Les révolutions techniques et scientifiques
Une troisième révolution industrielle s’est
produite au XXe siècle. Elle a
démarré dès les années 1970 autour
d’inventions qui vont progressivement étendre leurs
ramifications à l’ensemble de
l’économie. Il s’agit du
nucléaire, de l’ordinateur, d’Internet et de
diverses avancées scientifiques (génétique,
biologie).
a. De nouveaux moyens de communication
La Deuxième Guerre mondial puis la Guerre froide ont
sensiblement stimulé la recherche. Tout d’abord, les
progrès de
l’électronique (création du
transistor en 1948 permettant la transmission simultanée
de données dans le cadre de la communication) ont eu des
répercussions sur le développement de
l’informatique. En 1946, l’ENIAC (Etats-Unis)
est le premier ordinateur en fonctionnement. La mise au
point du microprocesseur (1971) ouvre la voie à
l’ordinateur de bureau avant que celui-ci
n’investisse les foyers.
Grâce aux progrès des sciences et des techniques, les hommes peuvent entrer en relation avec l’autre bout de la planète. L'Internet (1990), fuit d'Arpanet (né au département américain de la défense) relie les ordinateurs entre eux permettant d'échanger les informations, de travailler à domicile ou encore de faire ses achats sans bouger de chez soi. De même, la multiplication des satellites de télécommunication depuis les années 1970-1980 permet la transmission de données qui révolutionnent les modes de vie : satellites pour la surveillances militaire, la météorologie, la télévision et la téléphonie. Cette « conquête de l’espace » n’est pas sans compter d’ailleurs sur les premiers pas de l’homme sur la lune (Etats-Unis, 1969).
Grâce aux progrès des sciences et des techniques, les hommes peuvent entrer en relation avec l’autre bout de la planète. L'Internet (1990), fuit d'Arpanet (né au département américain de la défense) relie les ordinateurs entre eux permettant d'échanger les informations, de travailler à domicile ou encore de faire ses achats sans bouger de chez soi. De même, la multiplication des satellites de télécommunication depuis les années 1970-1980 permet la transmission de données qui révolutionnent les modes de vie : satellites pour la surveillances militaire, la météorologie, la télévision et la téléphonie. Cette « conquête de l’espace » n’est pas sans compter d’ailleurs sur les premiers pas de l’homme sur la lune (Etats-Unis, 1969).
b. Des avancées scientifiques
A ces révolutions techniques se rajoutent des
avancées
scientifiques. On sait à présent
reproduire l’identité d’un être vivant
(clonage, brebis Dolly en 1997) et modifier le génome
d’une plante pour la rendre plus résistante aux
attaques (mais transgénique). Suite aux progrès de
la biologie et de la chimie, la femme peut contrôler le
moment de sa grossesse (pilule contraceptive, Etats-Unis, 1960),
on peut permettre à des couples ayant des problèmes
de fécondité de connaître la joie
d’être parents (Fécondation In Vitro,
Royaume-Uni, 1978) et tout récemment la première
greffe partielle du visage (France, 2005) montre que la recherche
ne cesse de progresser.
2. Atouts et enjeux de cette révolution
a. Un monde du travail en mutation
Le monde du travail est également touché par ces
avancées. Dans les pays industrialisés, les
progrès de l’automatisation associés au
développement de l’informatique et à la mise
en place de la mécanisation ont réellement
bouleversé les modes de production. Aussi, les
ouvriers disparaissent peu à peu des usines,
remplacés par des machines dites « intelligentes
» (chaînes de montage
robotisées).
En parallèle, on observe l’essor d’emplois extrêmement qualifiés (ingénieurs, cadres, laborantins) qui concernent des fabrications de plus en plus spécialisées (carte à puce, circuit intégré). On assiste ainsi à une véritable transformation du paysage de l’industrie : celle-ci se spécialise, crée des filiales, délocalise sa production… ce qui n’est pas sans conséquence bien évidemment (fermetures d’usines, chômage, régions en reconversion…).
En parallèle, on observe l’essor d’emplois extrêmement qualifiés (ingénieurs, cadres, laborantins) qui concernent des fabrications de plus en plus spécialisées (carte à puce, circuit intégré). On assiste ainsi à une véritable transformation du paysage de l’industrie : celle-ci se spécialise, crée des filiales, délocalise sa production… ce qui n’est pas sans conséquence bien évidemment (fermetures d’usines, chômage, régions en reconversion…).
b. Des technologies au service de notre quotidien
Les produits de haute technicité envahissent notre
quotidien : hi-fi, vidéo,
téléphonie mobile,
électroménager… Avec la mondialisation de
l’économie, émerge un groupe dominant
constitué par les Etats-Unis, l’Europe et le Japon
alors que des pays dits émergeants (NPI : Nouveaux Pays
Industrialisés) essaient de grignoter leur part du
gâteau (Corée, Taiwan, Singapour, Hong-Kong) et que
les Sud accusent le retard.
c. Vers une accentuation des inégalités
Aussi, les découvertes accentuent
inévitablement les inégalités sur la
planète. Parce qu’elles sont le fruit des
pays riches et industrialisés, leur diffusion vers les
pays pauvres est entravée par leur économie peu
développée. Pour exemple, si la trithérapie
permet aux malades du VIH de se soigner en France, celle-ci
n’est pas accessible en Afrique sub-saharienne, terre
profondément marquée par
l’épidémie. De même, la diffusion des
innovations au sein de la population modifie incontestablement
les pratiques culturelles : l’arrivée
d’Internet permet de réaliser des opérations
et des achats de chez soi !
La troisième révolution industrielle, qui n’a pas encore été évaluée par les spécialistes, est aussi porteuse d’enjeux. Le clonage, les OGM (Organisme Génétiquement Modifié) et l’émission de gaz carbonique dans l’atmosphère (automobiles, usines) posent aux scientifiques de nombreuses questions d’éthique : pouvons-nous manipuler la vie ? Que faire face au réchauffement climatique ? Comment remplacer le pétrole, énergie non renouvelable ? Tels sont les freins et les inquiétudes liés à cette troisième révolution industrielle.
La troisième révolution industrielle, qui n’a pas encore été évaluée par les spécialistes, est aussi porteuse d’enjeux. Le clonage, les OGM (Organisme Génétiquement Modifié) et l’émission de gaz carbonique dans l’atmosphère (automobiles, usines) posent aux scientifiques de nombreuses questions d’éthique : pouvons-nous manipuler la vie ? Que faire face au réchauffement climatique ? Comment remplacer le pétrole, énergie non renouvelable ? Tels sont les freins et les inquiétudes liés à cette troisième révolution industrielle.
L'essentiel
En l’espace de deux siècles, l’industrialisation a changé les pays qu’elle a conquis de même qu’elle a creusé les inégalités sur la planète. De la première révolution industrielle qui a enclenché le règne de la machine à vapeur à l’avènement d’Internet qui a raccourci les distances tout en jouant sur le facteur temps, de nombreux progrès ont façonné l’économie (ouverture sur le monde) et les modes de vie. Pourtant, la troisième révolution industrielle soulève, en ce début de XXIe siècle, des interrogations en matière de santé, de préservation de l’environnement et d’éthique. Si la révolution est signe de progrès, elle est aussi responsable d’inquiétudes tout comme elle engendre, d’elle-même, de nouveaux défis.
En l’espace de deux siècles, l’industrialisation a changé les pays qu’elle a conquis de même qu’elle a creusé les inégalités sur la planète. De la première révolution industrielle qui a enclenché le règne de la machine à vapeur à l’avènement d’Internet qui a raccourci les distances tout en jouant sur le facteur temps, de nombreux progrès ont façonné l’économie (ouverture sur le monde) et les modes de vie. Pourtant, la troisième révolution industrielle soulève, en ce début de XXIe siècle, des interrogations en matière de santé, de préservation de l’environnement et d’éthique. Si la révolution est signe de progrès, elle est aussi responsable d’inquiétudes tout comme elle engendre, d’elle-même, de nouveaux défis.
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