Des transformations sociales profondes
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1. Une population aux comportements nouveaux
a. Une population attirée par les villes et de nouveaux
rivages
Les pays européens connaissent grâce à la
révolution agricole et des transports, puis à la
médecine, une transition démographique qui favorise
une croissance rapide de la population. Les
sociétés rurales subissent l'exode rural qui
profite aux capitales et aux villes minières et
industrielles des « pays noirs » (Le
Creusot, + 200 % entre 1841 et 1901).
Cette main-d'œuvre choisit aussi l'émigration vers les pays nouveaux comme le Brésil, l'Australie ou les Etats-Unis. Les flux internationaux massifs prennent naissance alors (les Etats-Unis reçoivent plus d'un million d'Européens par an entre 1900 et 1913).
Cette main-d'œuvre choisit aussi l'émigration vers les pays nouveaux comme le Brésil, l'Australie ou les Etats-Unis. Les flux internationaux massifs prennent naissance alors (les Etats-Unis reçoivent plus d'un million d'Européens par an entre 1900 et 1913).
b. Des sociétés « modernes »
Les sociétés nouvelles sont urbaines et constituent
des sociétés de consommation de masse, cibles
privilégiées de la réclame des grandes
entreprises, puis plus tard de la propagande des dictateurs
grâce aux « mass média »
(radio, cinéma). Les loisirs de masse se
développent eux aussi (cinéma, vacances).
De nouveaux acteurs entrent aussi en scène. Les femmes jouent un rôle plus important sur le marché du travail (accéléré par la Grande Guerre), dans la vie politique (suffragettes et obtention du droit de vote) et dans la sociétés (garçonnes de l'après-guerre). Les ouvriers fabriquent leur propre culture sociale et politique avec ses rites (manifestations), ses fêtes (1er mai) et ses signes de reconnaissance (poing levé, drapeau rouge).
De nouveaux acteurs entrent aussi en scène. Les femmes jouent un rôle plus important sur le marché du travail (accéléré par la Grande Guerre), dans la vie politique (suffragettes et obtention du droit de vote) et dans la sociétés (garçonnes de l'après-guerre). Les ouvriers fabriquent leur propre culture sociale et politique avec ses rites (manifestations), ses fêtes (1er mai) et ses signes de reconnaissance (poing levé, drapeau rouge).
2. Une organisation sociale nouvelle
a. Un monde ancien en perte de vitesse
Même si elles restent dominantes dans l'Est et le Sud de
l'Europe, les noblesses et la paysannerie traditionnelles ont du
mal à s'adapter au monde nouveau. En Europe de l'Ouest et
aux Etats-Unis, les campagnes marquées par l'exode rural
se vident, ce qui entraîne une réaction politique
parfois violente (réaction américaniste aux
Etats-Unis). Les inégalités y sont aussi fortes
entre les agriculteurs qui se modernisent et se
mécanisent, et les autres. La noblesse perd en partie son
rôle dirigeant (phénomène accentué en
France par la Révolution).
b. De nouvelles classes sociales
La bourgeoisie industrielle et commerçante détient
désormais le pouvoir économique et politique, et
elle développe des valeurs qui lui sont propres (rigueur,
austérité, travail, famille réduite,
libéralisme). La fin du siècle la voit pourtant se
rapprocher de la noblesse par des mariages et par l'adoption des
attitudes sociales de cette dernière (bals, soucis de
paraître).
Le monde ouvrier est d'abord marqué par ses origines artisanales. Mais à des ouvriers très qualifiés et capables de contrôler le processus de fabrication industriel, vont succéder les ouvriers spécialisés des grandes entreprises de la fin du siècle. Si le travail et les conditions de vie sont difficiles, ils s'améliorent et les ouvriers commencent à participer à la société de consommation de masse dans les années 1930.
L'industrie et l'urbanisation favorisent l'émergence d'une classe moyenne (professeurs, techniciens, médecins) et la multiplication des emplois de services comme les domestiques.
Le monde ouvrier est d'abord marqué par ses origines artisanales. Mais à des ouvriers très qualifiés et capables de contrôler le processus de fabrication industriel, vont succéder les ouvriers spécialisés des grandes entreprises de la fin du siècle. Si le travail et les conditions de vie sont difficiles, ils s'améliorent et les ouvriers commencent à participer à la société de consommation de masse dans les années 1930.
L'industrie et l'urbanisation favorisent l'émergence d'une classe moyenne (professeurs, techniciens, médecins) et la multiplication des emplois de services comme les domestiques.
L'essentiel
La révolution industrielle entraîne des changements brutaux dans les sociétés rurales et urbaines traditionnelles, mais aussi dans les rapports entre villes et campagnes. De nouvelles attitudes sociales apparaissent à la fin du XIXe siècle, qui formeront les traits essentiels des sociétés du XXe siècle.
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