Le traumatisme de la guerre et ses conséquences
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Quels sont les conséquences morales de la Seconde Guerre
mondiale ?
1. La découverte de l’horreur
a. Le lourd bilan humain de l’idéologie nazie
Près de six millions sur les huit
millions de Juifs que comptait l’Europe avant la guerre,
ont péri lors de la Seconde Guerre mondiale. On utilise le
terme hébreu de Shoah pour
désigner le génocide dont a été
victime ce peuple.
Cette destruction systématique et industrielle de tout un peuple est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. D’autres groupes de populations, comme les Tziganes, certains peuples Slaves, les prisonniers politiques, les homosexuels et les handicapés mentaux, subissent également la rigueur de la barbarie nazie, qui au total, fait dix millions de victimes.
Cette destruction systématique et industrielle de tout un peuple est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. D’autres groupes de populations, comme les Tziganes, certains peuples Slaves, les prisonniers politiques, les homosexuels et les handicapés mentaux, subissent également la rigueur de la barbarie nazie, qui au total, fait dix millions de victimes.
b. Le traumatisme moral de l’opinion internationale
Avec la mise en place du système
concentrationnaire, les nazis dépassent largement
les sommets de l'horreur. Ils ont pris un soin méticuleux
à exterminer tous ceux qu'ils désignaient comme des
"sous-hommes" et des ennemis irréductibles de la race
aryenne.
Ainsi, les mesures des plus cruelles sont mises au point dans l’unique but de détruire méthodiquement ces hommes :
Ainsi, les mesures des plus cruelles sont mises au point dans l’unique but de détruire méthodiquement ces hommes :
- ouverture des camps de concentration où le travail
forcé conduit à la mort ;
- utilisation de cobayes humains pour des expériences
faussement médicales ;
- mise au point de la "solution finale" dans des
camps d'extermination.
La révélation à l'opinion publique de ces horreurs lors de l'ouverture des camps provoque un profond traumatisme moral. Ce choc s'ajoute au bouleversement engendré par l'utilisation destructive de la bombe atomique sur le Japon.
La révélation à l'opinion publique de ces horreurs lors de l'ouverture des camps provoque un profond traumatisme moral. Ce choc s'ajoute au bouleversement engendré par l'utilisation destructive de la bombe atomique sur le Japon.
2. Le procès de Nuremberg
a. L’organisation du procès
La nécessité de punir les crimes barbares des
nazis, s’est imposée très rapidement aux
Alliés. C’est au nom des prisonniers tués,
des populations civiles maltraitées et affamées,
des opposants (communistes…) torturés et
exécutés, des Tziganes, homosexuels et
handicapés massacrés ou déportés que
s’ouvre le procès de Nuremberg.
Les accords de Londres établissent en août 1945 les modalités de fonctionnement du tribunal. Ce tribunal se tient à Nuremberg, ville qui symbolise le pouvoir nazi.
Les juges et leurs suppléants appartiennent aux quatre nations victorieuses : il y a donc un américain, un britannique, un russe et un français et il est convenu qu'aucun nazi ne peut plaider sa cause lui-même.
Les accords de Londres établissent en août 1945 les modalités de fonctionnement du tribunal. Ce tribunal se tient à Nuremberg, ville qui symbolise le pouvoir nazi.
Les juges et leurs suppléants appartiennent aux quatre nations victorieuses : il y a donc un américain, un britannique, un russe et un français et il est convenu qu'aucun nazi ne peut plaider sa cause lui-même.
b. Le procès
Le procès s’ouvre le 20 novembre
1945. Les chefs d’accusation retenus contre les
dignitaires nazis sont le crime contre la paix les crimes
de guerre et le crime contre l’humanité. Ce
procès établit que le NSDAP (parti nazi), les SS,
(échelon de protection qui sert de garde rapprochée
à Hitler), la Gestapo (police politique) et le SD (service
de sécurité) sont des organisations criminelles et
le simple fait d’en avoir été membre est
considéré comme un crime.
Les plus hauts dignitaires du régime comme Hermann Göring, Rüdolf Hess (qui faisait partie du conseil de défense du Reich) ou Joachim von Ribbentrop (membre de l’état-major, partisan de la guerre contre l’URSS) se trouvent sur le banc des accusés. Le procès s’achève en octobre 1946, les peines appliquées sont diverses : certains sont acquittés, d’autres condamnés à la prison à perpétuité et douze d’entre eux sont condamnés à mort.
Les plus hauts dignitaires du régime comme Hermann Göring, Rüdolf Hess (qui faisait partie du conseil de défense du Reich) ou Joachim von Ribbentrop (membre de l’état-major, partisan de la guerre contre l’URSS) se trouvent sur le banc des accusés. Le procès s’achève en octobre 1946, les peines appliquées sont diverses : certains sont acquittés, d’autres condamnés à la prison à perpétuité et douze d’entre eux sont condamnés à mort.
L'essentiel
Les crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont d’une telle violence, d’une telle cruauté et d’une telle inhumanité, qu’il provoque un énorme traumatisme moral.
Le choc devant tant d’horreurs est tel que les Alliés décident d’organiser un procès exceptionnel. Il se tient à Nuremberg, condamne un certains nombre de dignitaires nazis à la peine capitale et établit le caractère criminel du parti nazi et de ses organes de répression comme la gestapo par exemple.
Les crimes commis par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale sont d’une telle violence, d’une telle cruauté et d’une telle inhumanité, qu’il provoque un énorme traumatisme moral.
Le choc devant tant d’horreurs est tel que les Alliés décident d’organiser un procès exceptionnel. Il se tient à Nuremberg, condamne un certains nombre de dignitaires nazis à la peine capitale et établit le caractère criminel du parti nazi et de ses organes de répression comme la gestapo par exemple.
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