Le Guépard : les résumés
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Les numéros de pages font
référence à l'édition
Points.
Le roman débute par la messe dominicale et notamment la récitation du Rosaire. À la suite du portrait du prince se dégagent les personnalités de chacun : l’épouse du prince, Stella sujette à des crises d’hystérie ; le père Pirrone, jésuite et astronome, passion partagée par le prince de Salina ; Bendico, chien de race braque dont l’importance est celle d’un personnage à part entière.
Les événements historiques ne sont que peu mentionnés avec juste le récit du cadavre du soldat trouvé dans le jardin.
La famille Salina, accompagnée de Tancredi, est accueillie par la population comme il se doit selon les coutumes anciennes de la féodalité. La famille assiste à une messe de bienvenue puis prend possession de sa demeure. Les principaux notables de la ville sont conviés à dîner et Tancrède, ainsi que les autres membres de la famille Salina, rencontre Angélica la fille de Don Calogero, le maire de Donnafugata. Angelica subjugue tout le monde par sa grâce et sa beauté.
Le lendemain, comme d’habitude le prince de Salina se rend au monastère du Saint-Esprit « pour prier sur la tombe de la bienheureuse Corbera, aïeule du Prince, qui avait fondé le couvent » (p. 90).
De retour de cette visite, Fabrizio aperçoit son neveu Tancrède qui se dirige vers la maison d’Angélica.
Le prince se rend également au bureau de vote (pour le processus d’unification de l’Italie) et assiste le soir, du balcon de son palais, au « plébiscite ». Le prince apprendra par la suite que le résultat des éléctions est faux puisque Don Ciccio avoue avoir voté « non ».
Salina reçoit régulièrement des nouvelles de Tancrède parti combattre aux côtés des Garibaldiens et qui lui demande de s’occuper de la demande en mariage d’Angélica. Le prince convoque Don Calogéro et la chose est entendue : le nom des Salina contre une très confortable dot.
Il s’agit d’un pas de plus vers la déchéance des Salina.
Mais en même temps, cette évolution de la nouvelle bourgeoisie sicilienne accélère d’autant le déclin de la noblesse.
Il s’agit également dans cette quatrième partie de la première visite d’Angelica chez les Salina en tant que fiancée. Par la suite, les deux jeunes gens se lancent à la découverte de l’immense palais des Salina, découverte de pièces inusitées renfermant le passé glorieux et moins glorieux des Salina. Découvertes pleines de danger également pour le jeune couple car il est soumis à de rudes tentations notamment celle de rompre la chasteté avant le mariage. Sorte également de parcours initiatique où chacun découvre un peu plus l’autre chaque jour tout en luttant contre ses propres désirs.
Il retrouve ses anciens compagnons et notamment l’herboriste qui raconte ses conditions de vie difficile.
Il doit résoudre une situation scandaleuse pour l’époque car sa nièce Angélina est enceinte de trois mois de son cousin. Or, les deux branches de la famille sont ennemies depuis des années et il s’avère qu’Angélina est victime d’une vengeance. Il faut pourtant donc se résoudre au mariage en dotant Angélina de la moitié des biens de la famille. Le Père Pirrone convient d’un accord. Puis, il revient à Palerme chez le prince de Salina.
Don Fabrizio fait en quelque sorte le bilan de sa vie et se rend compte de sa futilité. Il est d’humeur maussade. Mais, Angélica apparaît somptueuse au bras de son fiancé et la valse qu’elle danse avec Fabrizio ravive des émotions perdues chez ce dernier. À travers cette valse, l'auteur utilise l'analepse, figure de style correspondant à un retour en arrière dans un récit.
Le palais et le train de vie somptueux de la noblesse sont également décrits : le buffet avec les plats et le dégoulinement de nourriture, longuement détaillé, est la métaphore, sans doute, de cette noblesse qui « dégouline » également de luxe et d’aisance.
Ayant amenagé une chapelle dans le palais, le clergé leur demande des comptes et elles doivent justifier de l’authenticité des reliques présentes dans cette chapelle, reliques que Concetta a amassées pendant des années.
Nous retrouvons également Angélica, veuve depuis trois ans qui vit au palais Falconéri qui a retrouvé son faste d’antan. Les deux femmes, s’entendent très bien et Angélica rend souvent visite à Concetta.
Le cardinal se rend au palais Salina, visite la chapelle et décide qu’elle doit être reconsacrée, l’ensemble des reliques est vérifié et il s’avère que la majorité d’entre elles sont fausses.
L’univers de Concetta s’écroule car elle rencontre le sénateur Tassoni, grand ami de Tancrède qui lui avoue qu’elle aurait pu vivre son amour avec ce dernier. Dernier vestige du prince Salina qui s’écroule, Concetta jette aux ordures la dépouille naturalisée depuis 45 ans de Bendico, le chien de Fabrizio.
1. Première partie pp 9-54 :
la présentation de Salina
Il s’agit en quelque sorte de la situation initiale
avec le portrait du prince de Salina
« Le Guépard » incarnant le
stéréotype du pater familias de
l’aristocratie sicilienne de la fin du
XIXe siècle. L’auteur décrit
cette vie paisible et indolente où se mêlent
dévotion et adultère car le prince entretient une
liaison avec une autre femme.Le roman débute par la messe dominicale et notamment la récitation du Rosaire. À la suite du portrait du prince se dégagent les personnalités de chacun : l’épouse du prince, Stella sujette à des crises d’hystérie ; le père Pirrone, jésuite et astronome, passion partagée par le prince de Salina ; Bendico, chien de race braque dont l’importance est celle d’un personnage à part entière.
Les événements historiques ne sont que peu mentionnés avec juste le récit du cadavre du soldat trouvé dans le jardin.
2. Deuxième partie pp 55-96 : Donnafugata,
résidence d’été des Salina
Il s’agit là du départ pour
Donnafugata, périple qui dura plusieurs jours dans
des conditions très difficiles.La famille Salina, accompagnée de Tancredi, est accueillie par la population comme il se doit selon les coutumes anciennes de la féodalité. La famille assiste à une messe de bienvenue puis prend possession de sa demeure. Les principaux notables de la ville sont conviés à dîner et Tancrède, ainsi que les autres membres de la famille Salina, rencontre Angélica la fille de Don Calogero, le maire de Donnafugata. Angelica subjugue tout le monde par sa grâce et sa beauté.
Le lendemain, comme d’habitude le prince de Salina se rend au monastère du Saint-Esprit « pour prier sur la tombe de la bienheureuse Corbera, aïeule du Prince, qui avait fondé le couvent » (p. 90).
De retour de cette visite, Fabrizio aperçoit son neveu Tancrède qui se dirige vers la maison d’Angélica.
3. Troisième partie pp 97-142 : Fabrizio joue
les entremetteurs
Ce troisième chapitre débute par le
récit de longues journées de chasse
pour le prince et Don Ciccio.Le prince se rend également au bureau de vote (pour le processus d’unification de l’Italie) et assiste le soir, du balcon de son palais, au « plébiscite ». Le prince apprendra par la suite que le résultat des éléctions est faux puisque Don Ciccio avoue avoir voté « non ».
Salina reçoit régulièrement des nouvelles de Tancrède parti combattre aux côtés des Garibaldiens et qui lui demande de s’occuper de la demande en mariage d’Angélica. Le prince convoque Don Calogéro et la chose est entendue : le nom des Salina contre une très confortable dot.
Il s’agit d’un pas de plus vers la déchéance des Salina.
4. Quatrième partie pp 143-198 : portrait
de Don Calogero
Cette quatrième partie débute en novembre 1860
avec une pause dans le récit pour mieux se consacrer
à l’étude presque naturaliste du
personnage de Don Calogero. Au contact de la noblesse, il
évolue de manière presque positive en comprenant
notamment l’importance de l’hygiène
(« il sut, dès lors, se raser un peu
mieux et être un peu moins effrayé par la
quantité de savon utilisé dans la lessive »)
et de l’éducation. Nous remarquerons bien
sûr la connotation ironique du narrateur.Mais en même temps, cette évolution de la nouvelle bourgeoisie sicilienne accélère d’autant le déclin de la noblesse.
Il s’agit également dans cette quatrième partie de la première visite d’Angelica chez les Salina en tant que fiancée. Par la suite, les deux jeunes gens se lancent à la découverte de l’immense palais des Salina, découverte de pièces inusitées renfermant le passé glorieux et moins glorieux des Salina. Découvertes pleines de danger également pour le jeune couple car il est soumis à de rudes tentations notamment celle de rompre la chasteté avant le mariage. Sorte également de parcours initiatique où chacun découvre un peu plus l’autre chaque jour tout en luttant contre ses propres désirs.
5. Cinquième partie pp 199-224 : la famille
de Don Pirrone
Partie du roman consacrée au Père
Pirrone et à sa famille
dans laquelle il se rend, à San Cono, pour la
commémoration du quinzième anniversaire de la
mort de son père. On y apprend ses origines
modestes de fils de paysan pauvre.Il retrouve ses anciens compagnons et notamment l’herboriste qui raconte ses conditions de vie difficile.
Il doit résoudre une situation scandaleuse pour l’époque car sa nièce Angélina est enceinte de trois mois de son cousin. Or, les deux branches de la famille sont ennemies depuis des années et il s’avère qu’Angélina est victime d’une vengeance. Il faut pourtant donc se résoudre au mariage en dotant Angélina de la moitié des biens de la famille. Le Père Pirrone convient d’un accord. Puis, il revient à Palerme chez le prince de Salina.
6. Sixième partie pp 225-248 : le bal,
entrée officielle d’Angélica
dans la noblesse
Il s’agit du récit du bal
donné chez les Ponteleone qui introduit vraiment de
manière officielle Angélica dans la noblesse de
Palerme.Don Fabrizio fait en quelque sorte le bilan de sa vie et se rend compte de sa futilité. Il est d’humeur maussade. Mais, Angélica apparaît somptueuse au bras de son fiancé et la valse qu’elle danse avec Fabrizio ravive des émotions perdues chez ce dernier. À travers cette valse, l'auteur utilise l'analepse, figure de style correspondant à un retour en arrière dans un récit.
Le palais et le train de vie somptueux de la noblesse sont également décrits : le buffet avec les plats et le dégoulinement de nourriture, longuement détaillé, est la métaphore, sans doute, de cette noblesse qui « dégouline » également de luxe et d’aisance.
7. Septième partie pp 255-270 : la mort
du Guépard
Vingt ans se sont écoulés et nous sommes en
juillet 1883. Fabrizio,
souffrant, décide malgré les conseils de son
médecin de revenir de Naples non pas par la mer mais par le
train, voyage éprouvant qui marque le début
de son agonie. Arrivé à Palerme, il est dans
l’impossibilité de se rendre chez lui et se retrouve
dans une chambre de l’hôtel Trinacria dans laquelle il
décèdera après avoir reçu les derniers
sacrements, entourés de Tancrède, Angélica et
ses enfants. Son agonie sera rapide et le récit de
sa mort, celui d’un passage sans douleur, ni cris
vers autre chose.
8. Huitième partie pp 271-294 :
les vestiges des Salina
Nous sommes en 1910 et nous retrouvons
les trois filles Salina, Concetta, Carolina et
Caterina restées seules détentrices
du patrimoine Salina. Elles ne se sont jamais
mariées et nous apprenons qu’elles ont mené une
vie très dévote (= pieuse).Ayant amenagé une chapelle dans le palais, le clergé leur demande des comptes et elles doivent justifier de l’authenticité des reliques présentes dans cette chapelle, reliques que Concetta a amassées pendant des années.
Nous retrouvons également Angélica, veuve depuis trois ans qui vit au palais Falconéri qui a retrouvé son faste d’antan. Les deux femmes, s’entendent très bien et Angélica rend souvent visite à Concetta.
Le cardinal se rend au palais Salina, visite la chapelle et décide qu’elle doit être reconsacrée, l’ensemble des reliques est vérifié et il s’avère que la majorité d’entre elles sont fausses.
L’univers de Concetta s’écroule car elle rencontre le sénateur Tassoni, grand ami de Tancrède qui lui avoue qu’elle aurait pu vivre son amour avec ce dernier. Dernier vestige du prince Salina qui s’écroule, Concetta jette aux ordures la dépouille naturalisée depuis 45 ans de Bendico, le chien de Fabrizio.
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