Les critères morphologiques et embryologiques permettant d'établir des parentés
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Ce sont des critères de morphologie et des critères embryologiques qui ont permis d'établir des parentés et une classification entre les êtres vivants.
Quels sont les critères morphologiques ? Quels sont les critères embryologiques ?
Pour effectuer une classification des êtres vivants, les scientifiques ont recherché les relations de parenté entre différents individus, c'est-à-dire les caractères homologues.
Exemple : On observe les squelettes d'un
être humain et d'un oiseau.
On remarque un plan d'organisation commun dans le membre
postérieur :
- dans le bras : humérus
- dans l'avant-bras : radius et cubitus
- à l'extrémité : carpes, métacarpes et phalanges.
Les seules différences correspondent au mode vie
respectif de chacun.
Les membres de vertébrés tétrapodes
(à quatre pattes / qui possèdent 2 paires de
membres et un cou) sont donc construits selon le même
mode d'organisation : ce sont des organes homologues.
Cela suggère une certaine parenté à cet ensemble de vertébrés, avec une origine commune du membre étudié.
Exemple : Les membres antérieurs
d'un insecte et de la taupe se ressemblent, mais sont-ils
apparentés ?
Si on compare leur organisation morphologique, on constate que
les plans d'organisation et de construction sont
complètement différents : il n'y a pas
homologie
(ressemblance héritée d'un ancêtre commun)
mais analogie
(ressemblance non héritée d'un ancêtre
commun).
Déceler des caractères homologues n'est pas toujours facile. Dans ce cas, la simple observation d'un individu permet souvent de déterminer à quel groupe il appartient : les reptiles possèdent des écailles, les oiseaux des plumes, les mammifères des poils, etc. On définit ainsi pour chaque caractère un état ancestral commun à plusieurs groupes (ex. : écailles chez les oiseaux mais aussi chez les reptiles) et un état dérivé propre à un groupe.
Chez les vertébrés, les embryons ont un développement qui leur est propre, ils présentent des différences importantes au début et à la fin de leur développement, mais ils passent tous par un stade où ils ont une allure et une organisation semblables. Cette similitude des embryons met en évidence des relations de parenté entre les vertébrés.
Ainsi, chez l'homme comme chez tous les mammifères, l'embryon se développe dans une cavité amniotique. C'est la présence de l'amnios qui permet de diviser les vertébrés en 2 groupes : ceux qui possèdent cette enveloppe et ceux qui en sont dépourvus.
Les espèces peuvent se regrouper sur la base de caractères et ressemblances partagées, afin de définir le genre, la famille, l'ordre, la classe, l'embranchement et le règne : il s'agit d'une véritable classification, très hiérarchisée.
Les relations de parenté entre
les différents êtres vivants reposent sur les
comparaisons de caractères
homologues : elles peuvent être
proposées à partir de caractéristiques
morphologiques, anatomiques ou embryologiques.
On peut attribuer un état ancestral ou
dérivé à chaque caractère
possédé par un être vivant, mais seul le
partage d'états dérivés témoigne
d'une étroite parenté.
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