Objectif : Les plantes à fleurs, le plus
souvent, se fixent à différents supports et
s'installent dans différents milieux. Comment se
disséminent-ils ? D'où provient la
plante ? Quel est le rôle de la graine, du fruit et de
la fleur ? L'homme agit-il sur le peuplement des
milieux ?
1. Organes de dispersion
a. Germination de la graine
La graine porte, entre ces 2 cotylédons
entourés d'un tégument, une plante
miniature, ou plantule, avec une radicule et des
jeunes feuilles. Cette plantule se développe et donne une
plante dès la germination de la graine. Par une
température douce et grâce à une forte
humidité, la graine germe. Une jeune plante avec des
racines, une tige, des feuilles et des bourgeons apparaît
et se développe. Elle appartient à la même
espèce. La graine constitue ainsi un organe de
dispersion des plantes à fleurs et de colonisation des
milieux.
b. De la fleur au fruit
La fleur comprend plusieurs éléments : les
sépales du calice, les pétales
de la corolle, les étamines avec leur
pollen et le pistil portant les ovules. Le
pistil s'organise de la même manière que le
fruit : taille et forme identiques. Ses ovules se disposent
également de façon identique aux graines du fruit.
Fécondés par les grains de pollen, ces ovules
deviennent des graines et la pistil se transforme en fruit.
Ainsi, grâce à ses ovules, la fleur permet la
reproduction des plantes à fleurs et, en
conséquence, leur dispersion.
2. Dispersion des plantes à fleurs
Les fruits, ou
les graines contenues dans les
fruits,
assurent la dispersion qui dépend de
quelques caractéristiques (forme, aspect, taille, masse,
etc.). Ces critères conditionnent le mode de transport de
ces organes.
- Le fruit de l'érable, très léger et
formé de deux graines ailées, s'envole au vent
comme le fruit du pissenlit, très léger, poilu et
en forme de parachute. - Le fruit du genêt, en forme de
gousse, éclate brutalement et projette ses graines au
loin. - Le fruit de la bardane, de petite taille et en forme de
boules équipées de crochets, se fixent au pelage
des mammifères qui les éloignent vers d'autres
milieux. - La grive dévore le fruit du gui et rejette
les graines dans d'autres milieux. - Le Renard consomme les
fruits charnus et disperse leurs noyaux dans nature par
l'intermédiaire des excréments. - L'eau
éloigne la noix de coco lourde, volumineuse et
flottante.
3. D'autres organes de dispersion
Certaines plantes à fleurs envahissent de nouveaux
milieux sans graines ni fruits. Elles utilisent des organes
particuliers favorisant la multiplication asexuée
des végétaux sur place. Dans ce cas, aucun agent de
transport n'intervient.
a. Les rhizomes
Ces tiges souterraines blanches développent de
nouveaux pieds : elles se ramifient en grandissant. Les
parties les plus anciennes meurent. La séparation de
nouveaux plants permet l'obtention de nouvelles plantes de la
même espèce. Les iris s'éparpillent ainsi.
b. Les stolons
Ces tiges aériennes rampent et donnent de nouveaux
pieds à partir des bourgeons en contact avec le sol :
c'est le mode de dispersion du fraisier.
c. Les bulbes
Cet organe renflé et souterrain contient un
bourgeon. A la fin du printemps, le bulbe flétrit. De
nouveaux bulbes apparaissent et fleurissent l'année
suivante : c'est la cas de la jonquille à partir d'un
bourgeon à l'intérieur du bulbe.
4. Action de l'homme sur la conquête de nouveaux milieux
L'homme envahit presque tous les milieux qui l'entourent. Il
transforme leur peuplement végétal. Son action peut
être bénéfique ou destructrice. L'homme
exploite les forêts et remplace les espèces
utilisées par de nouvelles plantes. Il préserve
certaines espèces et limite le développement
d'autres espèces. Il essaie de réguler le milieu
par l'étude biologique de certaines plantes à
fleurs.
L'essentiel
Les plantes à fleurs peuplent de nouveaux milieux par
leurs graines et par les fruits issus de la transformation des
fleurs après la fécondation des ovules. Les
animaux, l'eau et le vent dispersent ces organes dans d'autres
milieux. Cependant, il existe d'autres modes de peuplement,
notamment à partir des rhizomes, des stolons et des
bulbes. Par ailleurs, l'action de l'homme influe sur la
conquête de nouveaux milieux.