Croissance et développement
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Elle correspond à l’augmentation, pendant une longue période, du volume de la production et des richesses d’un pays.
La croissance est un phénomène quantitatif et ne doit pas être confondue avec le développement qui – phénomène qualitatif – prend en compte des facteurs sociaux et culturels, tels que l’évolution de nos sociétés vers un meilleur niveau de vie et vers de meilleures conditions sociales.
• l’augmentation de la population active ;
• la qualification de la main d’œuvre ;
• l’accumulation du capital ;
• le progrès de l’organisation du travail ;
• le progrès technique ;
• les innovations.
Il permet d’apprécier le niveau de vie d’une nation et sert également de base de calcul du taux de croissance économique.
• il ne prend pas en compte un certain nombre d’activités économiques, comme la production domestique, le bénévolat et le travail au noir.
• il comptabilise la richesse créée par une nation, mais il ne tient pas compte de la manière dont cette richesse est créée.
Exemple : les milliards d’euros dépensés pour nettoyer les côtes après le naufrage du pétrolier Erika sont comptabilisés comme une activité économique, et ajoutent ainsi à la création de richesses du pays.
• Le PIB ne tient pas compte de la vraie valeur des activités non-marchandes car celles-ci sont évaluées à leur coût de production et non pas à leur prix du marché.
Le développement s’intéresse à la structure de la production qui se modifie lorsque une économie passe par exemple d’un secteur primaire prédominant à un secteur tertiaire développé.
On parle également de développement quand la croissance fait évoluer les structures familiales vers de nouveaux modes de vie et donne un accès plus étendu à la scolarité, ou lorsque la population devient plus urbaine et que le pouvoir d’achat augmente.
Le développement se constate également à travers les entreprises, lorsque celles-ci s’ouvrent vers l’extérieur et s’internationalisent.
En 1990, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a présenté un indicateur du développement humain (IDH) qui prend en compte le PIB + l’espérance de vie + le niveau d’instruction.
Le niveau d’instruction est divisé en deux parties : le taux d’alphabétisation et le nombre moyen d’années scolaires.
Le mode de calcul de l’IDH est le suivant : pour chaque pays, on calcule la moyenne des trois indices spécifiques (PIB, espérance de vie et niveau d’instruction). La valeur 0 correspond au niveau minimum et la valeur 1 au niveau maximum.
Indicateur de développement humain
Classement de quelques pays en 2003
Classement selon l’IDH |
IDH |
Espérance de vie à la
naissance |
PIB par habitant |
Indice de niveau
d’instruction |
1. Norvège |
0,963 |
79,4 |
37 670 |
0,99 |
2. Islande |
0,956 |
80,7 |
31 243 |
0,98 |
16. France |
0,938 |
79,5 |
27 677 |
0,97 |
177. Niger |
0,281 |
44,4 |
835 |
0,17 |
La croissance, phénomène quantitatif, correspond à l’augmentation de la production d’un pays sur une longue période. Elle se mesure par le PIB. Cet indicateur comporte toutefois des limites car il ne prend pas en compte la manière dont une nation réalise sa croissance.
Le développement, phénomène qualitatif, est un processus à long terme qui s’accompagne de transformations des structures économiques, sociales, culturelles, démographiques et mentales.
Le principal indicateur pour mesurer le développement et comparer ainsi les pays, est l’IDH. Développé par le PNUD en 1990, il tient compte du PIB, de l’espérance de vie et du niveau d’instruction.
L’IPH, créé en 2002 par le PNUD, mesure le seuil de pauvreté d’une nation.
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